DÉFINITION DU PROJET :
Mon intention est de transmettre mon processus de travail en réalisant des ateliers de créations éphémères pour un public jeune ou adulte qui guidé par mes indications et interventions. Sous forme de jeu, les participants sont amenés à entrer dans le processus de création en construisant/déconstruisant des installations plastiques ,composées exclusivement à base de volants de badminton (plusieurs milliers), et en les détruisant à la fin de la partie (de la séance). Le terrain de jeu peut avoir plusieurs formes suivant l’étape de l’atelier et les capacités du public concerné. Nous évaluerons l’environnement en utilisant les supports existants, d’une simple table à l’ensemble des volumes et surfaces d’un lieu intérieur ou extérieur, déterminant du potentiel de la créativité.
L’atelier est l’occasion de percevoir autrement une conscience essentielle du présent, dans l’espace, le temps et ce par quoi l’individu guide son action (intuition, réflexion, perception, imagination, émotion, sensation…). Il permet d’expérimenter les processus de création d’une installation, une performance, une photo, une vidéo et la porosité entre ces disciplines.
Les séances peuvent avoir des durées variables selon le projet et le public participant, allant de quelques heures à plusieurs temps de rencontres, et peuvent faire l’objet d’un performance collective publique. Les œuvres éphémères réalisées dans chaque séance peuvent garder une trace par la prise de photos qui peuvent également faire l’objet d’une exposition.
OBJECTIFS :
Entre spontanéité, réflexion et imagination, le jeu de manipulation des volants engage le corps en tant que de qualité du geste dans les constructions fragiles et de prise de conscience des déplacements dans le respect du travail de chacun. Le processus de création dans lequel le groupe est baigné aborde les concepts d’appropriation de l’espace et de la matière ainsi que la désappropriation d’une création individuelle au profit d’une dimension de partage et de communication dans une production commune.
L’une des pistes de recherche consiste à développer les perceptions sensorielles et l’organisation dans l’espace de chacun. Par les différents moments qu’implique la mise en place d’une composition esthétique personnelle, l’individu fait appel à son expressivité, son sens critique, sa liberté de choix et de positionnement. Le processus d’observation et de manipulation permet aussi d’obtenir des états de concentration et de recentrage. Ce chemin artistique favorise la créativité par la construction, les accidents et la déconstruction de formes individuelles, alliée au partage et aux échanges dans l’élaboration commune d’une œuvre. Par cette configuration artistique, l’atelier questionne la place, la liberté d’action /non action de l’individu et ses répercussions dans un contexte social.
Le principe d’éphémérité matérielle des travaux, donne place à une trace dans l’imagination de l’individu qui a acquis un autre regard sur les potentialités plastiques du monde des objets, des espaces, ayant d’autres champs fonctionnels.
Après un certain nombre de séances et de travail de confiance, cet atelier peut donner lieu à des évènements ponctuels sous forme de performances collectives, invitant le public aux questionnements inhérents aux relations humains et leurs manifestations plastiques.
Entre art et sport:
Malgré l'inconscient collectif qui divise ces deux pratiques, les sport et les arts ont de nombreux points communs: similarité des modes de vie et investissement dans l'un et l'autre, confiance et dépassement de soi, sacralisation/désacralisation, valorisation personnelle et esprit d’équipe, définition des esprits sportifs et artistiques, jeu et créativité, essentialité du corps dans ses perceptions sensorielles et émotionnelles, discipline, concentration extreme, apprentissage du lâcher prise pour une meilleure "performance", espace de liberté…
Mon intention est de transmettre mon processus de travail en réalisant des ateliers de créations éphémères pour un public jeune ou adulte qui guidé par mes indications et interventions. Sous forme de jeu, les participants sont amenés à entrer dans le processus de création en construisant/déconstruisant des installations plastiques ,composées exclusivement à base de volants de badminton (plusieurs milliers), et en les détruisant à la fin de la partie (de la séance). Le terrain de jeu peut avoir plusieurs formes suivant l’étape de l’atelier et les capacités du public concerné. Nous évaluerons l’environnement en utilisant les supports existants, d’une simple table à l’ensemble des volumes et surfaces d’un lieu intérieur ou extérieur, déterminant du potentiel de la créativité.
L’atelier est l’occasion de percevoir autrement une conscience essentielle du présent, dans l’espace, le temps et ce par quoi l’individu guide son action (intuition, réflexion, perception, imagination, émotion, sensation…). Il permet d’expérimenter les processus de création d’une installation, une performance, une photo, une vidéo et la porosité entre ces disciplines.
Les séances peuvent avoir des durées variables selon le projet et le public participant, allant de quelques heures à plusieurs temps de rencontres, et peuvent faire l’objet d’un performance collective publique. Les œuvres éphémères réalisées dans chaque séance peuvent garder une trace par la prise de photos qui peuvent également faire l’objet d’une exposition.
OBJECTIFS :
Entre spontanéité, réflexion et imagination, le jeu de manipulation des volants engage le corps en tant que de qualité du geste dans les constructions fragiles et de prise de conscience des déplacements dans le respect du travail de chacun. Le processus de création dans lequel le groupe est baigné aborde les concepts d’appropriation de l’espace et de la matière ainsi que la désappropriation d’une création individuelle au profit d’une dimension de partage et de communication dans une production commune.
L’une des pistes de recherche consiste à développer les perceptions sensorielles et l’organisation dans l’espace de chacun. Par les différents moments qu’implique la mise en place d’une composition esthétique personnelle, l’individu fait appel à son expressivité, son sens critique, sa liberté de choix et de positionnement. Le processus d’observation et de manipulation permet aussi d’obtenir des états de concentration et de recentrage. Ce chemin artistique favorise la créativité par la construction, les accidents et la déconstruction de formes individuelles, alliée au partage et aux échanges dans l’élaboration commune d’une œuvre. Par cette configuration artistique, l’atelier questionne la place, la liberté d’action /non action de l’individu et ses répercussions dans un contexte social.
Le principe d’éphémérité matérielle des travaux, donne place à une trace dans l’imagination de l’individu qui a acquis un autre regard sur les potentialités plastiques du monde des objets, des espaces, ayant d’autres champs fonctionnels.
Après un certain nombre de séances et de travail de confiance, cet atelier peut donner lieu à des évènements ponctuels sous forme de performances collectives, invitant le public aux questionnements inhérents aux relations humains et leurs manifestations plastiques.
Entre art et sport:
Malgré l'inconscient collectif qui divise ces deux pratiques, les sport et les arts ont de nombreux points communs: similarité des modes de vie et investissement dans l'un et l'autre, confiance et dépassement de soi, sacralisation/désacralisation, valorisation personnelle et esprit d’équipe, définition des esprits sportifs et artistiques, jeu et créativité, essentialité du corps dans ses perceptions sensorielles et émotionnelles, discipline, concentration extreme, apprentissage du lâcher prise pour une meilleure "performance", espace de liberté…
EXEMPLE DES ÉTAPES D’UN ATELIER :
PRÉPARATION
- Échauffement et perception fine du corps pour un lâcher prise aux perceptions sensorielles.
- Découverte de l’objet médiateur du volant et prise de parole des participants sur ce qu’il évoque :
Objet détourné venant du sport, robustesse, fragilité des plumes, associations d’idées, symbolisme, concept (médiation sur l’histoire de l’art, les aspects physiques : aérodynamisme et spécificité de la courbe de rapidité et de ralenti, scientifique.
- analyse de l’espace
- écoute du son ambiant et musique afin d’en utiliser les énergies pour manipuler les volants comme des notes de musique lors de la séance.
EXPÉRIMENTATION / ÉLABORATION
Nous démarrons par la mise en place de formes individuelles sur une table. Les personnes sont guidées à l’aide d’évocation d’images (animales, végétales, minérales, architecturales…) et d’indications d’actions (Tracer une ligne, suivre des lignes, créer des masses, des regroupements…). Nous observons et utilisons les particularités d’une table (la forme, les coins, le centre, les pieds, les limites, travailler autour de la table). Nous réfléchissons à des compositions variées pour formuler une image donnée en exemple. Cet exercice amène à des choix différents façonnés par la contrainte de l’objet. A travers les actions simples de remplir, retirer, empiler, chercher l’équilibre, les volumes ce processus permet l’apparition d’une esthétique personnelle.
Dans un deuxième temps, nous élargissons le regard en portant attention à l’ensemble de l’environnement de la salle de travail comme champ d'expérimentation.. Nous prenons en compte les supports et surfaces disponibles qui suscitent l’imagination : le sol, les coins de la pièce, le mobilier existant, les formes de l’architecture du lieu, les portes, les creux, les vides… Cela mène à des essais de composition et d’expression libre vers un objectif qui prend forme en fonction des limites de l’espace choisit et de la naissance d’un sens, d’une image, d’un univers propre.
3ème TEMPS ET DERNIER REGARD
Nous regardons l’ensemble des compositions. L’objectif est la prise de conscience d’une œuvre générale, à la fois individuelle et commune, par l’utilisation du même objet par tous mais d’une façon différente. La visibilité générale et la communication entre les individus compositeurs devient le moyen de tisser les relations et les directions d’une installation globale. Nous précisons et affinons l'installation finale qui prend un sens commun.
C'est l’occasion d’une prise de parole sur les formes produites, leur poésie, leurs résonnances et interactions. Le travail de chacun et de tous est valorisé. Ensuite, nous dispersons et rangeons la partie en replaçant les volants dans les sacs avec lesquels ils sont arrivés.