DICILA Surveillance des glaciers
Installation vidéo performance
conception , scénographie, vidéo, performance, mixage: BENJAMIN BEGEY
son: Frank Petit
costume: johanne languille
Avec le soutien de la mairie de Lignan de Bordeaux et du Clos Nadau,OHMWORK, ATELIER ZELIUM,Espace 29
PROPOS
DICILA propose une expérience énigmatique sur la prise de conscience écologique du grand tout et du grand flou. L’événement diffuse un amalgame d’images du réel et de l’imagination à partir d’idées non scientifiques sur les désastres planétaires. (Réchauffement climatique, ondes hyper technologiques et j’en passe…)
DICILA aborde un rapport d’échelle stupéfiant entre l’homme et son environnement.
C’est une confusion sur des questions environne-mentales, logée dans une station de surveillance des glaciers.
Par une profusion de signes , nous assistons à l’éternel recommencement du mythe de Sisyphe, à une projection dans la caverne, à l’illusion devenue réalité, au vieillissement de l’enfance, aux effets d’un mouchoir usagé, à l’apparition possible du chaos.
« Je ne travaille rarement aussi bien qu’en vacances car j’ai tout mon temps, l’esprit libre et détendu ». Ces moments privilégiés me permettent d’axer mon travail en gardant un regard spontané, en toute confiance du présent imprévisible. Entre intuition, direction et intervention, la collecte d’images de vacances et de performances devient un prétexte pour rester connecté avec l’invisible.
"A mind is like a parachute , it doesn't work unless it's open" Franck ZAPA
VIDEASTE/PERFORMER
L’art Vidéo est pour moi l’expression du pur psychisme :
Il permet l’assemblage d’images naturelles ou fabriquées, par analogies et amalgames, digressions et transgressions.
Les rapports d’imitation de l’homme face à l’écran participent à concevoir la vidéo comme un moteur spectaculaire. Le travail scénique s’est alors développé dans l’interactivité avec les images et leurs mouvements projetés, dans une recherche de mimétisme dédoublé par les ombres portées. Le cheminement vers un certain lâcher prise m’a permis de trouver un positionnement performatif pour suivre ou ne pas suivre ces images immatérielles, créant sens et non sens.
SCENOGRAPHE /DECORATEUR
La perception de mon environnement en tant que décorateur du spectacle m’a mené à créer une matière scénographique polymorphe à partir du polystyrène et du cycle :
Produire, consommer, nettoyer, trier, recycler, jeter.
Ainsi, un des points de départ du choix de matières s’est dirigé dans l’utilisation de déchets, plus précisément dans les chutes de fabrication de décor. Les grandes dimensions des ces décors produisent des chutes de polystyrènes qui m’ont offert des volumes au blanc irréprochable jetés dans une décharge.
Ici, la matière polluante se révèle comme la représentation d’environnements glacés. L’idée de reconstitution de la nature avec la cause même de sa disparition est née.
Cette matière polystyrène, qui protége nos objets et nous isole, émerge en un jeu d’icebergs, un glacier en toc duquel il faut se protéger.
L’illusion devient une réalité, le décor de banquise se retrouve à l’état de matière puis de déchet au cours de son utilisation dans la performance DICILA.
Trêve de plaisanterie et d’inexactitude, le polystyrène est maintenant recyclable pour protéger notre planète.
FICHE TECHNIQUE
Installation plastique et vidéo : 5 m sur 7m
Mur
Sol lisse
2 prises électriques