Ce projet de portraits chorégraphiques est le désir d'une équipe de créateurs réunis par Claude Magne et qui cherchent autour de différents langages artistiques : la danse, la musique, la mise en espace, la peinture et la vidéo. Ils s'appuient sur le courant esthétique de l'idiotie. Cette tendance se permet les excès, les détournements, la dérision de l'acte artistique et de l'entreprise humaine.
Imprévisible conditionné
Après une résidence de trois semaines dans les murs de l'Office artistique de la région Aquitaine (Oara), ils ont constaté, d'une part que cette façon déréglée d'aborder leur art faisait émerger des choses nouvelles, ou introduisait de nouveaux rapports à ce qu'ils connaissaient d'eux même. Ils ont réalisé ensemble une série de performances, arts mêlés, chaque fois nécessairement différentes.
« Portraits idiots » a été retravaillé au TNT pour une seconde étape de cette réflexion : que font les artistes idiots confrontés à un public ? Car cette dimension-là n'a pas encore été abandonnée, et comment négliger le regard du spectateur ? De plus, si la liaison entre l'idiotie du plasticien, celle du danseur et celle du musicien demeure imprévisible, il existe inévitablement un contexte (ici, le TNT) et la personnalité de chacun dont l'on ne peut se dépouiller.
Cette version de l'affaire intègre de nouvelles personnalités : Marie Doria, plasticienne vidéaste, le metteur en scène Jean-Luc Terrade, des Marches de l'été, le comédien Didier Delahais, le vidéaste Benjamin Begey… Ainsi qu'Anne Maurin, artiste chorégraphique plasticienne, et David Buhatois, auteur et interprète de chansons intimes ; ceux-là sont différents, d'après Claude Magne : leur art a à voir avec l'idiotie ; « ils empruntent habituellement ce genre de chemin, mais ont une façon de l'écrire ».
Au TNT, cette chose qui n'est pas un spectacle (« Un moment de recherche partagé avec le public ? Un moment philosophique ? Je ne saurais le dire… ») prendra place de 19 heures à 20 heures, en chansons, expositions, vidéos, textes, tandis que les « Portraits idiots » seront déroulés dans la nef du théâtre en deux sessions de 40 minutes où interviendra toute la distribution. Pour les suivre, il faudra « rester à l'écoute de la nature qui s'organise, en lire progressivement le sens. Rester ouvert à son émergence ». Devenir idiot. Sans risque de se perdre : « seuls ceux qui errent sont perdus, les idiots, eux, vagabondent. »
Imprévisible conditionné
Après une résidence de trois semaines dans les murs de l'Office artistique de la région Aquitaine (Oara), ils ont constaté, d'une part que cette façon déréglée d'aborder leur art faisait émerger des choses nouvelles, ou introduisait de nouveaux rapports à ce qu'ils connaissaient d'eux même. Ils ont réalisé ensemble une série de performances, arts mêlés, chaque fois nécessairement différentes.
« Portraits idiots » a été retravaillé au TNT pour une seconde étape de cette réflexion : que font les artistes idiots confrontés à un public ? Car cette dimension-là n'a pas encore été abandonnée, et comment négliger le regard du spectateur ? De plus, si la liaison entre l'idiotie du plasticien, celle du danseur et celle du musicien demeure imprévisible, il existe inévitablement un contexte (ici, le TNT) et la personnalité de chacun dont l'on ne peut se dépouiller.
Cette version de l'affaire intègre de nouvelles personnalités : Marie Doria, plasticienne vidéaste, le metteur en scène Jean-Luc Terrade, des Marches de l'été, le comédien Didier Delahais, le vidéaste Benjamin Begey… Ainsi qu'Anne Maurin, artiste chorégraphique plasticienne, et David Buhatois, auteur et interprète de chansons intimes ; ceux-là sont différents, d'après Claude Magne : leur art a à voir avec l'idiotie ; « ils empruntent habituellement ce genre de chemin, mais ont une façon de l'écrire ».
Au TNT, cette chose qui n'est pas un spectacle (« Un moment de recherche partagé avec le public ? Un moment philosophique ? Je ne saurais le dire… ») prendra place de 19 heures à 20 heures, en chansons, expositions, vidéos, textes, tandis que les « Portraits idiots » seront déroulés dans la nef du théâtre en deux sessions de 40 minutes où interviendra toute la distribution. Pour les suivre, il faudra « rester à l'écoute de la nature qui s'organise, en lire progressivement le sens. Rester ouvert à son émergence ». Devenir idiot. Sans risque de se perdre : « seuls ceux qui errent sont perdus, les idiots, eux, vagabondent. »